Bienvenue sur cette nouvelle page de notre site web. Cette section se veut être une section dans lesquelles divers textes en lien avec la spiritualité et la religion. Nous voulons présenter des textes qui nous permettront de réfléchir, de porter une attention particulière à divers aspects spirituels.
Vous pouvez soumettre des idées d'articles et autres textes en nous écrivant au paroissesteannedebellevue@outlook.com. Chaque texte reçu sera regardé et lu afin de déterminer sa pertinence. Suite à cette lecture, une décision sera prise à savoir si nous le publierons ou non.
Au plaisir de lire des articles intéressants et qui sauront nous nourrir l'esprit !
Seigneur Dieu de la paix, écoute notre prière !
Nous avons essayé tant de fois et pendant tant d’années de résoudre nos conflits par nos propres pouvoirs et par la force de nos bras.
Combien de moments d’hostilité et de ténèbres avons-nous vécus ?
Quelle quantité de sang a été versée ? Combien de vies ont été brisées ?
Combien d’espoirs ont été enterrés ?… Mais nos efforts ont été vains.
Maintenant, Seigneur, viens à notre aide !
Accorde-nous la paix, enseigne-nous la paix ; guide nos pas sur le chemin de la
paix. Ouvre nos yeux et nos cœurs, et donne-nous le courage de dire: « Plus
jamais la guerre ! » ; « Avec la guerre, tout est perdu ».
Distille dans nos cœurs le courage de prendre des mesures concrètes pour
parvenir à la paix. Seigneur, Dieu d’Abraham, Dieu des prophètes, Dieu
d’amour, tu nous as créés et tu nous appelles à vivre comme frères et sœurs. Donne-nous chaque jour la force d’être des instruments de paix ; permets-nous
de voir tous ceux qui croisent notre chemin comme notre frère ou notre sœur. Rends nous sensibles à l’appel de nos citoyens qui nous exhortent à transformer nos armes de guerre en instruments de paix, notre inquiétude en confiance et nos querelles en pardon.
Garde vivante en nous la flamme de l’espérance, afin qu’avec de la patience et de
la persévérance, nous puissions opter pour le dialogue et la réconciliation.
De cette façon, que la paix triomphe enfin et que les mots « division », « haine »
et « guerre » soient bannis du cœur de chaque homme et de chaque femme. Seigneur, désamorce la violence de nos langues et de nos mains.
Renouvelle nos cœurs et nos esprits, afin que le mot qui nous rassemble toujours soit « frère », et que notre mode de vie soit toujours celui de : Shalom, Paix,
Salaam !
Amen
L'archevêque de Montréal Mgr Christian Lépine à publié une lettre pastorale et une prière pour l'Ukraine. Vous pouvez la lire ici: https://diocesemontreal.org/fr/actualites/nouvelles/lettre-pastorale-priere-lukraine-concorde
M. Richard Arnaud nous a envoyé cette prière qui lui avait été envoyée par l'un de ses contacts. Il nous a permis de la publier sur le site de notre paroisse. Voici le message qu'il avait reçu :
"Les temps sont sombres, mais ce n'est pas une raison pour être dans la tristesse et la désolation. Après tout, nous sommes à la veille de la Saint-Patrick. Afin de vous aider à ne pas perdre la joie de vivre, je vous transmets une vidéo irlandaise à 100%, Chantons Saint-Patrick : https://youtu.be/00xBHZZ4Fdk. Vous y entendrez de très belles mélodies, des textes de saint Patrick (en anglais, avec sous-titres français) et vous verrez de très beaux paysages.
Il ne faut pas oublier les désastres que causent les guerres et le terrorisme, en Ukraine, bien sûr, mais aussi au Yémen, en Éthiopie, en Syrie (depuis 10 ans!), en Afrique (Mali, Burkina Faso, Congo, Kinshasa, Nigéria). Je joins donc une très belle prière de l'Archevêque de Naples pour la paix en Ukraine, mais on peut facilement remplacer Kiev par Alep, Kharkiv, par Bamako...
Chantons avec les Irlandais (c'est un de leurs talents) et prions pour la paix partout dans le monde."
Vous trouverez ci-dessous la prière.
Merci à toi, Richard, et à ton contact Marie, pour cette belle trouvaille!
Je te rends grâce, Seigneur,
Pour le réconfort de Ta présence :
Dans ma solitude, Tu es mon espérance et ma confiance ;
Depuis ma jeunesse, tu es mon rocher et ma forteresse !
Merci pour la famille que Tu m’as donnée
Et pour la bénédiction d’une longue vie.
Merci pour les moments de joie et pour les moments de difficulté.
Merci pour les rêves réalisés et pour ceux qui sont encore à venir.
Merci pour ce temps de fécondité renouvelée auquel tu m’appelles.
Augmente, ô Seigneur, ma foi,
Fais de moi un instrument de Ta paix ;
Apprends-moi à accueillir ceux qui souffrent plus que moi,
Apprends-moi à ne jamais cesser de rêver
Et à raconter Tes merveilles aux jeunes générations.
Protège et guide le Pape François et l’Église,
Afin que la lumière de l’Évangile se répande jusqu’aux extrémités de la terre.
Envoie ton Esprit, ô Seigneur, afin qu’il renouvelle la face du monde,
Apaise la tempête de la pandémie,
Réconforte les pauvres et mets fin à toute guerre.
Soutiens-moi dans ma faiblesse,
Et fais que je vive pleinement
Chaque instant que tu me donnes
Avec la certitude que tu es avec moi chaque jour
Jusqu’à la fin des temps.
Amen
Le sacrement fait le joint entre la religion personnelle et la religion communautaire; et par "sacrement", j'entends, non seulement les sept signes sacrés que l'on désigne de ce nom, mais toute l'Église elle-même. L'Église elle-même, tout entière, est d'abord un immense sacrement où tout doit être considéré comme tel: les personnes, les livres, les doctrines, les rites, les choses. Or, qu'est-ce qu'un sacrement? Eh! bien, si vous le voulez, un sacrement -pour faire court- pour en donner immédiatement une illustration bien visible, c'est quelque chose comme un geste de tendresse, quelque chose comme le "Oui " du mariage qui est bien quelque chose de sensible: on peut entendre ce "Oui" du mariage, on peut voir le baiser qu'une mère donne à son petit enfant endormi, mais il est clair que ce geste, il est clair que ce mot, que ce mot n'a de sens que par le dedans. Aussi bien, annule-t-on les mariages où le "Oui" n'a été qu'une feinte, où le "Oui" n'a pas été prononcé librement et intérieurement. Il y a donc un régime des signes, un régime des symboles qui constitue d'ailleurs le véhicule de toutes les relations humaines, qui n'a de sens que par le dedans, tellement que, s'il n'y a personne derrière le signe, le signe se vide de toute signification.
Il m’a été donné de célébrer la messe avec une communauté polonaise pendant deux ans. Cela m’a exposé à la richesse spirituelle et religieuse de ses membres.
Au long de cette fréquentation, ils m’ont transmis plusieurs de leurs traditions dont celle de la procession à la fin de la messe du Saint Sacrement. Cette procession comporte quatre stations dans la paroisse. À chaque station on lit un extrait d’un des quatre évangiles, pour avoir cité chacun des évangélistes à la fin de la procession. On accompagne cette écoute de la Parole de Dieu par une prière d’intercession et la bénédiction par le Saint-Sacrement d’un des quatre points cardinaux de la paroisse, demandant ainsi au Seigneur, par ce symbole, de bénir l’entièreté de sa création.
À cause des mesures de sécurités conséquentes à la COVID-19 et pour garder une durée raisonnable la procession s’est faite à l’intérieure de l’église et les éléments de la célébration qui suivent sont une adaptation de ce qui a été évoqué précédemment.
Chaque station a tenu place à un coin de l’église.
Première station -----------------------------------------------------------------
Intercession : O Christ, tu nous as dit de rendre grâce en mémoire de toi :
garde-nous fidèles à célébrer ce mystère.
R/. Béni sois-tu, Seigneur, pour ton corps et ton sang !
Bénédiction de la création à l’Est de l’église.
Deuxième station----------------------------------------------------------------
Intercession : Prêtre unique du Dieu Très-Haut, donne aux serviteurs de l’Eucharistie d’imiter dans leur vie ce qu’ils célèbrent.
R/. Béni sois-tu, Seigneur, pour ton corps et ton sang !
Bénédiction de la création au Nord de l’église.
Troisième station-----------------------------------------------------------------
Intercession : Tu rassembles en un seul corps ceux qui participent au même pain : préserve l’unité des croyants.
R/. Béni sois-tu, Seigneur, pour ton corps et ton sang !
Bénédiction de la création à l’Ouest de l’église.
Quatrième station----------------------------------------------------------------
Intercession : Tu es le pain envoyé par le Père pour notre guérison : rends la santé aux corps et aux âmes.
R/. Béni sois-tu, Seigneur, pour ton corps et ton sang !
Bénédiction de la création au Sud de l’église.
Sur le site de la paroisse, vous trouverez le déroulement complet de cette procession qui a inspiré ce qui est relaté ici et a été célébré dans notre église.
Bon dimanche et bonne semaine à vous. Que cette bénédiction vous accompagne tout au long de vos jours.
Christophe, vicaire dominical
Cette fin de semaine, la liturgie nous invite à célébrer le mystère de la Sainte Trinité : trois personnes, le Père, le Fils et le Saint-Esprit, en un seul Dieu.
Un mystère est quelque chose qu’on ne pourra jamais connaître complètement, mais que nous pouvons toujours connaître plus en profondeur, pas seulement par les outils de la raison, mais aussi et surtout par ceux de la méditation et de la contemplation.
Les théologiens, en réfléchissant au sens et aux conséquences de l’affirmation de saint Jean, à savoir que Dieu est amour, concluent que Dieu ne peut pas être un seul individu, car pour être amour, il faut pouvoir se donner à, et être reçu par, quelqu’un. Dieu doit donc être nécessairement communauté de personnes pour pouvoir être amour, pour que l’amour puisse circuler d’une personne à l’autre en Lui.
En même temps, Dieu est unique, il est donc communauté tissée tellement serrée par l’amour qu’il ne fait qu’un. Pour la théologie, l’unicité de Dieu signifie aussi qu’il est indivisible, qu’il n’est donc pas composé de divers éléments d’origines multiples. Tout cela est exprimé par l’affirmation que Dieu est de même nature (soit de nature unique).
Les personnes de la Trinité ont chacune leur rôle en son sein. Le Père se donne tout entier. Le Fils est le seul être à pouvoir tout recevoir du Père, de ce qu’il y a de plus désirable à recevoir, jusqu’aux missions les plus exigeantes. L’Esprit-Saint unit le Fils au Père et le Père au Fils.
Tout cela est bien mieux exposé par la préface de la Trinité de la prière eucharistique :
« Vraiment, il est juste et bon de te rendre gloire, de t’offrir notre action de grâce, toujours et en tout lieu, à toi, Père très saint, Dieu éternel et tout-puissant.
Avec ton Fils unique et le Saint-Esprit, tu es un seul Dieu, tu es un seul Seigneur, dans la trinité des personnes et l’unité de leur nature.
Ce que nous croyons de ta gloire, parce que tu l’as révélé, nous le croyons pareillement, et de ton Fils et du Saint-Esprit ; et quand nous proclamons notre foi au Dieu éternel et véritable, nous adorons en même temps chacune des personnes, leur unique nature, leur égale majesté.
C’est ainsi que les anges et les archanges, et les plus hautes puissances des cieux, ne cessent de chanter d’une même voix : Saint ! Saint ! Saint !… »
Dans son encyclique Dominum et vivificantem (Lettre encyclique sur l’Esprit Saint dans la vie de l’Église et du monde [1], 1986), Jean-Paul II nous enseigne que : « (…) dans le discours pascal d'adieu [NdR que nous avons entendu dans l’évangile de ce jour] on parvient, pouvons-nous dire, au sommet de la révélation trinitaire. Au même moment, nous nous trouvons au seuil des événements décisifs et des paroles suprêmes qui, à la fin, se traduiront par le grand envoi en mission adressé aux Apôtres et, par leur intermédiaire, à l'Église: « Allez donc, de toutes les nations faites des disciples », envoi en mission qui comprend, en un sens, la formule trinitaire du baptême: « ... les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit » [Mt 28, 19]. La formule reflète le mystère intime de Dieu, de la vie divine, qui est le Père, le Fils et l'Esprit Saint, unité divine de la Trinité. On peut lire le discours d'adieu comme une préparation particulière à cette formule trinitaire, où s'exprime la puissance vivifiante du sacrement qui réalise la participation à la vie de Dieu un et trine, parce qu'il donne à l'homme la grâce sanctifiante comme un don surnaturel. Par elle, l'homme est appelé à participer à l'insondable vie de Dieu et il en reçoit la «capacité» ».
Christophe, ptre, vic. dom.
Ont contribué à la rédaction de cet article Marie Flouriot et Nicole Jousselin que je remercie chaleureusement.
[1] https://www.vatican.va/content/john-paul-ii/fr/encyclicals/documents/hf_jp-ii_enc_18051986_dominum-et-vivificantem.html, réf du 25 mai 2021.
Ce dimanche, après la messe, nous éteindrons le cierge pascal.
Il a été allumé à la veillée pascale. Il a été symbole de la victoire de la vie sur la mort, de l’amour de Dieu sur la haine de ceux qui ont réclamé la mort de Jésus, de la victoire de la lumière sur les ténèbres, donc symbole de la victoire de la lumière de la connaissance sur les ténèbres de l’ignorance. Et nous pourrions continuer comme cela encore longtemps.
Cette lumière a été placée dans le chœur pour faire écho à la présence du Christ ressuscité aux disciples qui deviendront apôtres.
Depuis l’Ascension (dimanche dernier) le Christ a disparu au regard des disciples. Malgré cette disparition, les disciples ont appris à découvrir la présence du Christ, dans leurs cœurs au cœur de leurs assemblées, au cœur de leurs vies et au cœur des personnes auprès desquelles ils se découvraient envoyés.
Cette présence nouvelle et mystérieuse du Ressuscité, a été représentée par ce même cierge pascal. Le cierge nous invitait à voir au-delà du visible. Il nous interpelait à recevoir cette lumière en nos cœurs.
Puis les disciples se sont mis à expérimenter la présence de l’Esprit-Saint à la Pentecôte. Ils ont reçu un souffle nouveau qui les a complètement transformés.
Ces hommes bien ordinaires, le compagnonnage de Jésus et surtout le souffle de l’Esprit-Saint en a fait des hommes extraordinaires. Emplis d’un feu missionnaire dont ils vont embraser tout le monde connu à leur époque.
Cette lumière va être soufflée par L’Esprit-Saint. Non pas qu’il nous prive de cette lumière mais plutôt nous invite à la faire briller intérieurement, à la porter, à l’entretenir.
Mais Jésus nous rappellera qu’on n’allume pas la lampe pour la placer sous le boisseau, mais pour être mise en évidence, pour éclairer alentour.
Alors cette flamme doit passer du chœur à notre cœur pour être ainsi apportée au cœur de notre monde et si tout le monde prend sa part de la mission, au monde entier, car Jésus nous l’a appris : nous sommes la Lumière du monde.
Christophe, vic. dom.
Connaissons-nous vraiment Dieu? Nous vous invitons à lire cette prière qui nous amène à voir Dieu d'une autre façon toute spéciale.
Bonne prière!
Nous vous invitons à prendre de cette prière qui nous présente Dieu sous un angle spécial.
Bonne prière!
Nous vous invitons à lire cet article intéressant tiré du site web Aletia. Il y est question d'un portrait dans lequel Sainte Anne nous demanderait... le silence! Pourquoi le ferait-elle d'après vous? Vous découvrirez une intéressante théorie dans cet article.
La vie terrestre de Jésus s’est terminée par un échec complet. Même les apôtres n’ont pas compris Jésus. Le fameux « Tu es Pierre… » est d’ailleurs suivi quelques lignes plus loin par le « Arrière de moi, Satan… ». Il faudra attendre l’action de l’Esprit Saint…
Si l’homme Jésus est mort, Jésus le Christ nous reste présent à travers l’Église : son Corps. Corps constitué d’une multitude de membres : les croyants. Et tout ce qui, dans l’Église, n’est pas Jésus-Christ n’est pas l‘Église. Un peu comme notre personne n’est pas notre corps physique mais pourtant il autorise l’existence de notre personne.
On se rappelle que sur la croix, une inscription avait été placée : « Celui-ci est le roi des Juifs ». Mais ce titre de roi n’a rien de commun avec celui des rois de la terre.
La Royauté du Christ n‘est pas un pouvoir qui écrase mais un pouvoir de service : celui du lavement des pieds. Sa puissance est celle de l’amour, celle qui donne tout sans retenue, en surabondance pour que celui ou celle qui le reçoit puisse vivre totalement. Mais cet Amour est totalement impuissant s’il n’est pas librement reçu.
Le signe de la Croix témoigne de l’Amour de Dieu. Personne n’est exclu de son Amour. La Croix est l’ostensoir de la miséricorde de Dieu, dit-on, et elle diffuse l’espérance. « Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique pour que tout homme qui croit en Lui, ne périsse pas mais ait La Vie».
Celui qui reçoit effectivement cet amour ne peut alors que le redonner. Il est ainsi de facto envoyé en mission pour offrir cette eau vive, et en attiser la soif » Car en incarnant cet Amour en ce monde nous pouvons par ses effets rendre sa présence, perceptible, rendre Jésus présent autour de nous.
Jésus a pu dire : « Ma Royauté ne vient pas de ce monde » mais elle est appelée à être au cœur de ce monde. « Le Règne de Dieu est parmi nous »… À nous de le rendre présent au monde.
Texte inspiré par diverses lectures de Maurice Zundel.
Richard ARNAUD
Voici un magnifique texte venu d'Italie qui nous fera du bien et nous plonge dans l'espérance (la speranza) :
> La Speranza en Italie ces jours-ci, c’est le ciel d’un bleu dépollué et provocant, c’est le soleil qui brille obstinément sur les rues désertes, et qui s’introduit en riant dans ces maisonnées qui apprennent à redevenir familles.
> La Speranza ce sont ces post-it anonymes par centaines qui ont commencé à couvrir les devantures fermées des magasins, pour encourager tous ces petits commerçants au futur sombre, à Bergame d’abord, puis, comme une onde d’espérance – virale elle aussi – en Lombardie, avant de gagner toute l’Italie : « Tutto andrà bene > (Tout ira bien)
> La Speranza c’est la vie qui est plus forte et le printemps qui oublie de porter le deuil et la peur, et avance inexorablement, faisant verdir les arbres et chanter les oiseaux.
> La Speranza ce sont tous ces professeurs exemplaires qui doivent en quelques jours s’improviser créateurs et réinventer l’école, et se plient en huit pour affronter avec courage leurs cours à préparer, les leçons online et les corrections à distance, tout en préparant le déjeuner, avec deux ou trois enfants dans les pattes.
> La Speranza, tous ces jeunes, qui après les premiers jours d’inconscience et d’insouciance, d’euphorie pour des « vacances » inespérées, retrouvent le sens de la responsabilité, et dont on découvre qu’ils savent être graves et civiques quand il le faut, sans jamais perdre créativité et sens de l’humour : et voilà que chaque soir à 18h, il y aura un flash mob pour tous… un flash mob particulier. Chacun chez soi, depuis sa fenêtre… et la ville entendra résonner l’hymne italien, depuis tous les foyers, puis les autres soirs une chanson populaire, chantée à l’unisson. Parce que les moments graves unissent.
> La Speranza, tous ces parents qui redoublent d’ingéniosité et de créativité pour inventer de nouveaux jeux à faire en famille, et ces initiatives de réserver des moments « mobile-free » pour tous, pour que les écrans ne volent pas aux foyers tout ce Kairo (temps)s qui leur est offert.
> La Speranza – après un premier temps d’explosion des instincts les plus primaires de survie (courses frénétiques au supermarché, ruée sur les masques et désinfectants, exode dans la nuit vers le sud…) – ce sont aussi les étudiants qui, au milieu de tout ça, ont gardé calme, responsabilité et civisme… qui ont eu le courage de rester à Milan, loin de leurs familles, pour protéger leurs régions plus vulnérables, la Calabre, la Sicile… mais surtout qui résistent encore à cet autre instinct primaire de condamner et de montrer du doigt pleins de rage ou d’envie, ceux qui n’ont pas eu la force de se voir un mois isolés, loin de leur famille, et qui ont fui.
> La Speranza c’est ce policier qui, lors des contrôles des « auto-certificats » et tombant sur celui d’une infirmière qui enchaîne les tours et retourne au front, s’incline devant elle, ému : « Massimo rispetto ».
> Et la Speranza bien sûr, elle est toute concentrée dans cette « camicia verde » des médecins et le dévouement de tout le personnel sanitaire, qui s’épuisent dans les hôpitaux débordés, et continuent le combat. Et tous de les considérer ces jours-ci comme les véritables « anges de la Patrie ».
> Mais la Speranza c’est aussi une vie qui commence au milieu de la tourmente, ma petite sœur qui, en plein naufrage de la Bourse, met au monde un petit Noé à deux pays d’ici, tandis que tout le monde se replie dans son Arche, pour la « survie », non pas des espèces cette fois-ci, mais des plus vulnérables.
> Et voilà la Speranza, par-dessus tout : ce sont ces pays riches et productifs, d’une Europe que l’on croyait si facilement disposée à se débarrasser de ses vieux, que l’on pensait cynique face à l’euthanasie des plus « précaires de la santé »… les voilà ces pays qui tout d’un coup défendent la vie, les plus fragiles, les moins productifs, les « encombrants » et lourds pour le système-roi, avec le fameux problème des retraites… Et voilà notre économie à genoux. À genoux au chevet des plus vieux et des plus vulnérables. Tout un pays qui s’arrête, pour eux…
> Et en ce temps particulier, un plan de route nouveau : traverser le désert, prier et redécouvrir la faim eucharistique. Vivre ce que vivent des milliers de chrétiens de par le monde. Retrouver l’émerveillement. Sortir de nos routines…
> Et dans ce brouillard total, naviguer à vue, réapprendre la confiance, la vraie. S’abandonner à la Providence.
> Et apprendre à s’arrêter aussi. Car il fallait un minuscule virus, invisible, dérisoire, et qui nous rit au nez, pour freiner notre course folle.
> Et au bout, l’espérance de Pâques, la victoire de la vie à la fin de ce long carême, qui sera aussi explosion d’étreintes retrouvées, de gestes d’affection et d’une communion longtemps espérée, après un long jeûne.
> Et l’on pourra dire avec saint François « Loué sois-Tu, ô Seigneur, pour fratello Coronavirus, qui nous a réappris l’humilité, la valeur de la vie et la communion ! »
> Courage, n’ayez pas peur : Moi, j’ai vaincu le monde ! (Jn 16, 33)
« Il peccato è inevitabile, ma tutto sarà bene, e ogni sorta di cose sarà bene. Dal momento che ho trasformato in bene il danno più grande, dovete dedurre che trasformerò in bene qualsiasi altro male, che di quello è più piccolo. »
Giuliana di Norwich, Libro delle Rivelazioni
« Le péché est inévitable, mais tout ira bien, et toutes sortes de choses iront bien. Puisque j'ai transformé le plus grand dommage en bien, vous devez en déduire que je transformerai en bien tout autre mal, qui est plus petit que cela ».
Julienne de Norwich, livre des révélations
Voici un petit texte écrit par Pierre-Alain Lejeune qui nous porte à réfléchir sur l'après-confinement.
https://pierrealainlejeune.wixsite.com/monblog/single-post-mfhkg/2020/03/22/Et-après-
Pierre-Alain Lejeune a aussi un blog que nous sommes invités à consulter.
Voici un premier texte que nous vous suggérons. Vous pouvez y accéder en cliquant sur le lien suivant :
La tendresse est discrète, elle n'est pas spectaculaire.
La tendresse est sans calcul, c'est un cadeau gratuit.
La tendresse est présence et disponibilité,
Patience et délicatesse,
Miséricorde et compassion.
Elle est pleine d'attentions et d'inventions.
Qui donne la tendresse donne le meilleur de lui-même.
Qui reçoit la tendresse se sent reconnu.
La tendresse est la musique du cœur et le soleil de Dieu.
J.P. Dubois-Dumée
La puissance de l'action de grâces
Nous vous proposons ce texte de M. Édouard Kowalski qui nous apporte une réflexion sur l'action de grâces. Ce texte a été tiré du site Top Chrétien.com.
Homélie - Les amis du Jour du Seigneur 17 mai 2020
Voici l'homélie présentée lors de l'émission "Le Jour du Seigneur" que nous aimerions partager avec vous. Elle a été présentée par le Père Dominic Le Rouzès.
Nous te remercions, Seigneur Jésus, pour la nature. Elle est belle. Aide-nous à la protéger.
Nous te rendons grâce, Seigneur Jésus, pour les gens qui nous font du bien. Donne-leur plein de joie.
Nous te rendons grâce, Seigneur Jésus, pour chacun et chacune d'entre nous. Aide-nous à nous aimer et à mieux aimer les autres.
Tiré de "Au fil des saisons" p. 40
Seigneur nous t’attendons. Où es-Tu ?
Tu as souffert pour nous Seigneur
Tu es mort pour nous Seigneur
Par Ton Sang, par Ta Croix, Tu nous as sauvés,
Tu nous a libérés.
Apprends-nous, à l’image de Marie Ta mère
A toujours garder confiance en Toi
Apprends-nous à toujours espérer,
Apprends-nous à T’aimer.
Seigneur, aide-nous à nous préparer à la Résurrection.
Nous voici dans la prière, dans une attente silencieuse et patiente de la nouvelle aube de Pâques, sachant que ce qui semble être la fin est en fait le début d’une ère nouvelle.
Seigneur, viens chez nous dans cette prière ;
aide-nous à saisir l’importance de ta mort et de ta résurrection.
Seigneur, aide-nous à comprendre d’une manière plus profonde la gloire de ta résurrection.
Aide-nous à rester le plus possible en silence pendant cette journée
afin de nous préparer intérieurement pour la célébration de Pâques.
Source : site Internet de l'Église Catholique en Martinique, Michel Deglise
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